texte et mise en scène
Lucie Nicolas
texte lauréat de l’aide nationale à la création de textes dramatiques d‘ARTCENA
regard artistique
collectif F71
dramaturgie
Stéphanie Farison
musique et dispositif sonore
Fred Costa
régie générale et son
Clément Roussillat
création Lumière
Laurence Magnée
costumes
Léa Gadbois Lamer
construction
Max Potiron

jeu, chant et travail sonore
Saabo Balde
Fred Costa
Jonathan Heckel
Lymia Vitte

LA PRESSE
« Tout cela et plus encore est présent plutôt que représenté dans le spectacle de Lucie Nicolas, autrice et metteuse en scène de ce vrai faux Dernier voyage. Vrai car son théâtre parfaitement documenté est plein d’informations exactes sans didactisme et avec beaucoup d’effets dramatiques. Faux, car Lucie Nicolas naviguera certainement encore longtemps sur les plateaux de théâtre avec le Collectif 71. »

Entre le 8 et le 17 juin 2018, avec 629 migrants à bord, par une mer agitée, l’Aquarius, navire humanitaire au secours des migrants, erre en Méditerranée, de côte en côte dans l’attente d’un port où débarquer. Après le refus de l’Italie et le silence français, les autorités maritimes compétentes lui donnent enfin l’autorisation d’accoster à Valence, en Espagne, à plus de 1500km de sa position. Dans les mois qui suivent, SOS Méditerranée essuie les retraits successifs de son pavillon par Gibraltar puis Panama. Le 30 septembre 2018, c’est la fin de deux ans et demi d’opérations de sauvetage durant lesquelles le navire a sauvé 30000 vies. Pourtant comme les autres ONG, son action est criminalisée.

Lucie Nicolas pars à la recherche de ceux qui étaient à bord, rescapés comme équipage et tente de reconstituer sur scène ce «dernier voyage» de l’Aquarius. Sur la base de cette récolte de témoignages, par le biais de différents points de vue et protagonistes, (marins, migrant.es, médecins présents à bord, salarié.e de SOS Méditerranée à terre, personnalités politiques, etc.), le texte reconstituera cette Odyssée par sa dimension purement vocale et sonore en un oratorio de paroles. L’écriture du Dernier voyage, reposera sur des principes de composition musicale, par grands mouvements. Le spectacle théâtral et musical veut questionner le devoir d’assistance, sa criminalisation et le traitement politique des migrations.

 » Un concert de paroles où se mêlent théâtre, son et musique. Lymia Vitte, Saabo Balde et Jonathan Heckel se démultiplient rapidement en plusieurs figures (…), au sein de tout un peuple de micros et de projecteurs, tandis que Fred Costa, responsable de la composition musicale et sonore jumelée à la scénographie (de concert avec Clément Roussillat), organise à vue des tempêtes pour l’oreille et de savantes discordances, destinées à traduire, sur un mode sensoriel, le maelström d’épreuves, maritimes et politiques, que doit affronter le bateau salvateur. » 
L’HUMANITE – Jean-Pierre Léonardini

Production > La Concordance des Temps – collectif F71 / Co-production > L’Empreinte, Scène Nationale de Brive-Tulle (19), L’ECAM, le Kremlin-Bicêtre (94), Le Collectif 12, Mantes-la-Jolie (78), le 9-9Bis, Hénin-Carvin (62), L’Espace Sarah Bernhardt, Goussainville (95), Le Service Culturel de Champigny-sur-Marne (94), le Nouveau Théâtre de Montreuil – CDN (93), La Maison du Théâtre, Amiens (80), La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon – Centre National des Écritures du Spectacle (84).

Avec le soutien de la Générale, Coopérative artistique, politique et sociale, Paris (75). Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Avec l’accord et le soutien de SOS Méditerranée Avec l’aide de la DRAC Ile-de-France au titre de l’Aide au projet.

DUREE 1H30

contacts
> production Gwendoline Langlois
06 84 65 54 48
production.collectiff71@gmail.com

> diffusion
Estelle Delorme – 06 77 13 30 88
estelle.delorme@collectifetcie.fr
Géraldine Morier-Genoud – 06 20 41 41 25
geraldine.moriergenoud@collectifetcie.fr

« D’inspiration brechtienne le dispositif fait la part belle à l’artisanat du théâtre, les nécessités techniques de la représentation – régler le son, déplacer un projecteur – rappelle l’organisation à bord de l’Aquarius.(…) Les acteurs structurent différents espaces de jeu qui évoluent selon la situation comme l’équipage d’un bateau obligé à des mises au point en fonction de la houle et des imprévus. A partir du cercle des micros sur pieds, le  pont  du bateau,   ça   tangue   d’un   bord   à   l’autre, (..) Le sauvetage dans des conditions effroyables est un des moments fort de cette traversée.  On a l’impression d’une   dilatation   du temps, d’un étirement de la scène jusqu’à sa distorsion, tout devient mystique presque ésotérique et paradoxalement d’une beauté à couper le souffle. » http://unfauteuilpourlorchestre.com/le-dernier-voyage-aquarius-texte-et-mise-en-scene-lucie-nicolas-au-studio-theatre-dalfortvill/